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Affaire des dépôts à terme : Amadou Ba dans le viseur de la justice

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Affaire des dépôts à terme : Amadou Ba dans le viseur de la justice

Une nouvelle bombe politico-financière secoue le paysage sénégalais : l’ancien Premier ministre et ex-ministre de l’Économie et des Finances, Amadou Ba, est ciblé par la justice dans ce qui est désormais baptisé « l’affaire des dépôts à terme ».

Des montants colossaux

Selon L’Observateur, la Cour des comptes pointe des dépôts à terme (DAT) d’un montant global de 141 milliards 87 millions 194 249 FCFA qui auraient été « placés, cassés et non reversés au Trésor public » sous la responsabilité de l’administration financière durant le mandat d’Amadou Ba  .

Un « système parallèle » épinglé

Le rapport de la Cour des comptes évoque « un système parallèle de gestion des financements » et recommande l’ouverture de procédures pénales à l’encontre de tous les acteurs concernés. Parmi les personnalités citées figurent Cheikh Tidiane Diop, alors Directeur général du Trésor et secrétaire général du ministère des Finances, dont les relevés ont été transmis aux magistrats  .

La responsabilité politique en question

Plusieurs journaux interrogent également la responsabilité politique de l’ancien chef de l’État Macky Sall, dont certains proches collaborateurs sont visés par des commissions rogatoires auprès d’établissements bancaires à l’étranger  . À ce stade, Amadou Ba n’a pas encore été entendu, mais une réquisition formelle aux banques a déjà été lancée pour obtenir tous les documents financiers relatifs aux DAT concernés  .

Au-delà d’un simple feuilleton judiciaire, cette enquête s’annonce comme le révélateur sans appel de failles systémiques dans la haute administration financière. En ciblant Amadou Ba, elle jette une ombre sur la prétendue bonne gouvernance et prévient qu’aucun sommet de l’État n’est désormais à l’abri d’une mise en accusation. C’est un avertissement cinglant : la lutte contre la dilapidation des ressources publiques bascule d’une promesse de campagne à une réalité judiciaire implacable, où l’échec n’est plus toléré et où la restauration de la confiance exigera plus que des mots, mais des actes tangibles et des responsabilités enfin assumées.
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