Qui pour arrêter ce fou de Netanyahou ? Par PMD

Qui pour arrêter ce fou de Netanyahou ?
Le monde regarde, impassible. Pendant que Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, poursuit méthodiquement sa descente aux enfers de l’humanité. Ses actions relèvent désormais non plus de la politique, mais de l’obsession destructrice. Chaque jour qui passe, la ligne rouge est franchie, puis piétinée. Et personne ne bouge.
Depuis plusieurs mois, ce dirigeant israélien mène une guerre totale contre le peuple palestinien. Une guerre d’extermination que nul ne peut plus nier. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : enfants déchiquetés, hôpitaux rasés, écoles pulvérisées, familles entières décimées sous les bombes. Gaza n’est plus qu’un champ de ruines, un cimetière à ciel ouvert. Et pourtant, Netanyahou continue.
Le nouveau rôle que s’arroge Israël est glaçant : celui de juge, jury et bourreau de la planète. Dernière provocation ? Une frappe irresponsable et meurtrière contre l’Iran. Sans mandat international. Sans justification recevable. Rien d’autre que l’arrogance nucléaire et l’impunité diplomatique. Près de 200 morts, en majorité des civils. Et pour quoi ? Pour rappeler au monde que seul Israël aurait le droit de posséder l’arme nucléaire, alors qu’il n’a jamais signé le Traité de non-prolifération ?
Quel droit a donc Israël de décider qui, dans ce monde, a le droit à la dissuasion nucléaire ? Ce même Israël qui, dans l’ombre, s’est armé en violation de toutes les conventions internationales ? Ce même Israël qui assassine des scientifiques, bombarde des centrales, tue des populations, puis accuse l’autre d’être une menace ? L’hypocrisie est totale.
Et pendant ce temps, les grandes puissances, qui se veulent garantes du droit international, se taisent. Silence complice ou lâcheté assumée ? À Washington, à Paris, à Londres, on condamne mollement les victimes, on soutient bruyamment l’agresseur. La politique de deux poids deux mesures est devenue la norme.
Quant aux dirigeants africains, ils brillent par leur absence. Pas une déclaration de principe, pas une condamnation. Un silence gênant, honteux. Une neutralité qui frise la soumission. Quand les bébés palestiniens étaient massacrés, ils n’ont pas parlé. Quand l’Iran est visé, ils détournent encore le regard. Où est donc passée la voix de l’Afrique ? À quoi sert-elle si elle ne se lève jamais face à l’injustice ?
Et le monde arabe ? Toujours prompt à brandir la cause palestinienne quand il s’agit de discours, il reste paralysé face aux actes. Divisé, frileux, hypocrite, il abandonne les peuples qu’il prétend défendre.
La folie de Netanyahou n’est pas une crise passagère : c’est un danger structurel. Un cancer qui ronge le droit international et qui menace l’équilibre du monde. Car au-delà des morts, ce sont les conséquences géopolitiques, économiques et humanitaires qui se multiplient. Le pétrole flambe, les tensions s’exacerbent, les peuples paient.
Il est temps d’arrêter ce pyromane. Il est temps que la communauté internationale cesse de fermer les yeux. Il est temps que ceux qui croient encore à la justice lèvent la voix. Le monde ne peut plus être otage des ambitions destructrices d’un homme devenu incontrôlable. Et si nous nous taisons aujourd’hui, demain il sera trop tard.
PMD
PS : La photo a été prise avec l’ambassadeur de la Palestine lors d’une cérémonie ici à Dakar. 2019